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dimanche 28 novembre 2010

Pas gai le dimanche soir.....heureusement il y a Lolo

Parce qu'il est difficile de s'être déplacé au stade de France hier soir pour assister à une telle humiliation face aux wallabies, parce que nous sommes dimanche soir et que ça n'est jamais très gai et qu'un bon retour sur les histoires des phénomènes du rugby, loin du star system dotés d'une fierté énorme qui fait défaut parfois dans le rugby français, pour toutes ces raisons lolo accepte de nous faire chaud au coeur en nous comtant son anecdote rugbystique. Merci à toi mon Lolo !!! cliquer sur le lien qui suit.
http://www.youtube.com/watch?v=UnEBFaS0CAQ

vendredi 26 novembre 2010

petite reflexion sur le nombre "46"

Tout d'abord le 4. Attachons nous à faire le tracé de ce chiffre avec la main. Ne s'agit t'il pas du signe de croix !
C'est ni plus ni moins le parcours de la bénédiction me semble t'il. Il me reste bien plus que des notions de mon éducation catholique.
Donc reprenons ce parcours christique de la main forme un 4 avec une rotation d'un quart de tour sur la gauche. Et à gauche bien sûr c'est le côté du coeur ! Je vois également une croix christique cachée dans le 4.
Le 6 maintenant. Le 6 se dirige vers la droite, vers le haut et donc vers la lumière. Il symbolise donc à mes yeux la connaissance.
D'ailleurs si l'on trace le chiffre 6 on s'aperçoit qu'il décrit le parcours d'une clef dans une serrure.
L'idée qu'il représente la lumière et donc la connaissance est juste. C'est la clef qui ouvre vers la compréhension mais cela peut être également la clef des mystères, et oui !!!
En tout cas c'est le symbole de l'esprit.
En résumé le 4 forme une quatradure, un carré stable, qui nous relie à la terre. C'est donc la terre et la matière.
Le 6 à l'inverse est composé de courbes et c'est donc le symbole de l'esprit.

Le 46 symbole de l'esprit et de la matière c'est plutôt satisfaisant non pour les lotois ?
Je file faire immatriculer mon auto 46.
On ne sait jamais, si la maréchaussée est sensible aux notions de l'esprit et de la matière, de la connaissance,de la lumière ainsi que de la charité chrétienne.......!!!
Liber 46

jeudi 25 novembre 2010

Un aficionado surréaliste !

« C'est au terme de la promenade en voiture qui consacrait, en juin 1950, l'ouverture de la première route mondiale - seule route de l'espoir - que Saint-Cirq embrasée aux feux de Bengale m’est apparue - comme une rose impossible dans la nuit.
Cela dût tenir du coup de foudre si je songe que le matin suivant je revenais, dans la tentation de me poser au coeur de cette fleur : merveille, elle avait cessée de flamber, mais restait intacte.
Par-delà bien d'autres sites - d'Amérique, d'Europe - Saint-Cirq a disposé sur moi du seul enchantement : celui qui fixe à tout jamais. J'ai cessé de me désirer ailleurs.
Je crois que le secret de sa poésie s'apparente à celui de certaines Illuminations de Rimbaud, qu'il est le produit du plus rare équilibre dans la plus parfaite dénivellation des plans.
L'énumération de ses autres ressources est très loin d'épuiser ce secret….
Chaque jour, au réveil, il me semble ouvrir la fenêtre sur les Très Riches Heures, non seulement de l'Art, mais de la Nature et de la Vie ».

André BRETON - Saint-Cirq-Lapopie, le 3 septembre 1951.

vendredi 12 novembre 2010

Idole

Idole : personne que l'on admire avec une sorte de culte.
Je sais pas vous mais moi j'ai trouvé mon idole.
Le Général de Gaulle? trop austère.Churchill? trop roubelard. Elvis Presley? trop clinquant.Einstein? trop abstrait.Jacques Attali? trop mauvais.Zinedine Zidane? ça va pas non!
Moi mon idole c'est Lolo Pons !!! Un pur produit du Sud Ouest comme on les aime, élevage en plein air, garantie sans hormone....Cliquez sur l'adresse suivante pour apprécier un vrai moment d'authenticité et de pur bonheur http://www.dailymotion.com/video/x7jiyf_le-lavoir_fun

lundi 8 novembre 2010

Personnalité féminine quercynoise : à lire !

Marcelle MARQUES, de son nom d'état civil, naît en 1891 à Cherbourg où son père, Jean Marques, tient garnison en qualité d'officier d'artillerie et de marine. Elle est la deuxième fille d'une famille de quatre filles à laquelle se consacre une mère douce et attentionnée, Marceline Capy.
Les parents sont tous deux issus d'anciennes et solides familles paysannes de Pradines. Marcelle entame et poursuit, notamment à Toulouse, d'excellentes études secondaires, au cours desquelles elle manifeste des dons particuliers pour les disciplines littéraires. Après son baccalauréat elle entre, toujours à Toulouse, en classe préparatoire à l'École Normale Supérieure de Sèvres.
Enfant, puis adolescente, elle passe régulièrement ses vacances à Pradines chez ses grands-parents Capy auxquels elle voue une affection particulière. Elle s'attache à leur vieille demeure située sur un éminence, face à la vallée du Lot, en aval du bourg. Tous les siens la dénomment "Malte". Elle deviendra plus tard sa propriété. Son amour du vieux mas durera autant qu'elle.

Vers la dix-huitième année, une rencontre avec Jean Jaurès lui révèle sa véritable vocation : elle sera écrivain, journaliste et militante. Dès lors, dans ses livres, ses conférences, ses articles, elle soutient un triple combat :
· pour la paix, en dénonçant l'horreur et l'absurdité de la guerre
· en faveur de la femme, en soulignant son rôle fondamental dans la société moderne, qu'a révélé avec éclat la guerre de 1914
· vers un socialisme humanitaire, de caractère surtout moral et philosophique, en prônant le devoir de solidarité et de compassion actives envers les individus qui souffrent et les peuples demeurés dans la misère.

En 1916, elle publie, sous le nom de Marcelle Capy, son premier ouvrage, préfacé par Romain Rolland : "Une voix de femme au-dessus de la mêlée". Toujours dans la période d'entre deux guerres, elle fait paraître "La défense de la vie" (1918), "L'amour Roi" (1925), et son ouvrage majeur "Des hommes passèrent...", couronné du prix Séverine. Ce roman raconte le passage, dans les familles de Pradines, de prisonniers allemands venus remplacer, aux travaux de la ferme, les hommes partis au front. Hymne à la réconciliation et la compréhension entre deux peuples ennemis, il est marqué d'une qualité d'écriture qui l'égale aux meilleures oeuvres littéraires de l'époque.

En marge de son travail d'écrivain, Marcelle Capy poursuit une carrière de journaliste, engagée dans le combat politique et philosophique, non sans revenir, fidèlement, à l'évocation de la vie paysanne qui demeure au centre de sa pensée et de son coeur. (On pense à Giono). Elle collabore à de nombreux journaux, notamment à "La Vague", hebdomadaire pacifiste, voir antimilitariste, dirigé par le député socialiste Pierre Brizon qui deviendra, un temps, son deuxième mari. Après la deuxième guerre mondiale, elle fait paraître deux nouveaux romans : "La vie tient à un fil" et "L'Égypte au coeur du monde". Elle rapporte de dernier d'un voyage en Égypte où elle s'est rendue auprès de sa soeur aînée, Jeanne Marques, femme cultivée, elle même journaliste et conférencière, liée aux milieux intellectuels, artistiques, de tendance progressiste, d'un pays qui s'éveille au monde moderne.

A partir des années 1950 elle se retire à Pradines, dans sa chère maison de Malte, vétuste certes, mais parée de couronnes qu'elle lui tresse volontiers. Désormais confrontée à une situation matérielle très modeste, malade et quelque peu oubliée, elle meurt en janvier 1962, après s'être rapprochée, au soir de sa vie, de la foi chrétienne, celle-là même de ses grands parents maternels.

Son existence aura été riche de traverses (elle connut deux mariages malheureux, sans enfants, la détresse et la solitude), mais éclairée par le succès, la notoriété, la fréquentation de personnalités brillantes de la littérature et de la politique (Barbusse, Romain Rolland, Joseph Caillaux, Anatole de Monzie), les voyages de conférences en Europe, aux États-Unis, au Canada.
Ce qui donne un sens à cette vie, ce sont la force, la sincérité, la constance d'une généreuse conviction, servie par le talent d'une véritable femme de lettres.



sources : Docteur Pierre Gayet, Quercy.net

vendredi 5 novembre 2010